Bonjour, je m’appelle Michel et je suis un fidèle client du réseau
Le bruit et l’odeur, si je devais résumer mon vice en deux mots, ce seraient ceux-là.
Je ne peux m’adonner à ma délicieuse perversion qu’au téléphone avec des hôtesses à l’oreille attentive. Elles savent que je suis un homme qui aime le soft, la douceur, je suis soumis mais je ne verse pas dans les pratiques hard et violentes, clichés dirons-nous.
J’aime voir quelqu’un porter une tenue en latex ou en vinyle, de préférence une belle maîtresse aux formes généreuses, pulpeuses et harmonieuses, la taille corsetée.
Mon rêve serait d’avoir une domina qui fasse cela par réel plaisir et non pas en étant rémunérée comme c’est le cas généralement.
Je ne parle pas du téléphone, car j’appelle uniquement afin de me confier.
J’idéalise une relation avec une femme qui connaîtrait mon vice et qui me contenterait dans nos ébats, que l’on en jouisse vraiment et non dans un rapport biaisé par la composante pécuniaire, que je lui appartienne vraiment.
Vous comprenez ?
Quelle me laisse entendre ses bottes craquer, qu’elle me permette de lui lécher sa combinaison de la matière de son choix ouverte à l’entrejambe, qu’elle me laisse gicler du sperme chaud sur ses escarpins pour les lui nettoyer ensuite avec ma langue.
J’aime aussi porter ces belles matières aux odeurs jouissives à souhait.
Mais, depuis quelque temps, j’ai pris du poids et ma compagne actuelle n’est pas branchée domination, c’est plutôt une soumise.
Je l’aime profondément, affectueusement, mais il y a un manque que je ne peux assouvir.
Les vêtements en latex se détériorent vite. Il faut les porter, les entretenir, en prendre soin, j’ai malheureusement dû tout jeter il y a quelque temps. Il ne me reste qu’un ou deux slips et des vidéos de moi portant des combinaisons, féminisé avec perruque, talons, en train de vénérer une domina que je fréquentais beaucoup à une époque.
Une belle femme très plantureuse qui savait à merveille contenter mon vice.
Je la payais mais une solide relation s’était construite au fil du temps.
J’avais l’impression qu’elle prenait réellement son pied avec moi, en faisant de ma personne sa poupée vivante, elle me maquillait, me mettait une tenue très moulante en vinyle ou en latex et on faisait l’amour tendrement.
Oui, certaines dominas le font. Ce n’est pas que des coups de fouets. J’aimais lécher sa chatte charnue et bien rose, tâter de son gode bien long et large.
J’érotise ces images du passé, j’étais bien plus mince et féminisable ; Il faut que je surveille cet estomac qui n’arrête pas de pointer !
J’aime laper mon sperme, le mêler à du lait, l’odeur me plaît, la consistance.
Au téléphone, je regarde des vidéos pornos qui m’excitent avec les hôtesses, c’est sur un site spécialisé en pratiques sadomasochistes.
Cela les rend curieuses, intriguées, pendant ce temps, je mouille de ma petite fente, je me branle puis je raccroche subitement pour jouir seul car je suis trop gêné pour le faire en direct.
Elles sont compréhensives et ne m’en tiennent pas rigueur, elles ont l’habitude.
Quel courage tout de même elles ont !
J’aime partager mon univers avec elles, c’est ma soupape de sécurité. Sans cela, je ne suis plus rien. C’est une part de moi, ma féminité, ce que j’appelle mon vice mais au fond, je ne vois pas cela comme une paraphilie, une douce déviance si on veut.
Je vous ai parlé du mien mais d’autres le vivent différemment, avec des envies de se faire dominer plus brutalement, chevaucher, fouetter.
Je ne juge en aucune façon, mais ce n’est pas ma tasse de thé.