Tirer les Rois, et couronner ses désirs !
La galette brillait sous la lumière tamisée, mais elle n’était qu’un prétexte. Julie, dans sa robe noire qui semblait cousue sur sa peau comme une seconde peau, jouait avec la couronne en carton. Chaque geste, chaque regard, était un défi silencieux, une invitation voilée.
— « Alors, » murmura-t-elle, ses lèvres s’étirant dans un sourire presque innocent, « qui va tirer les rois ce soir ? »
Alex, assis face à elle, se contenta d’un sourire narquois, son regard glissant sur elle comme une caresse.
— « Je crois que c’est toi qui décide, » répondit-il enfin, sa voix grave comme une promesse.
Julie prit le couteau, ses doigts fins glissant sur le manche. Lentement, elle traça une ligne nette dans la pâte croustillante, chaque mouvement soigneusement calculé pour attirer son attention.
— « Tirer les rois, c’est tout un art, » murmura-t-elle, déposant une part devant Alex. Elle laissa ses doigts effleurer les siens, un contact à peine perceptible mais chargé d’électricité.
Alex croqua dans la part, le craquement de la fève résonnant dans la pièce. Il la sortit de sa bouche avec une lenteur exaspérante, ses lèvres glissant sur ses doigts comme une invitation silencieuse.
— « La fève est mienne, » déclara-t-il, levant fièrement l’objet.
Julie se leva, la couronne à la main. Ses talons claquèrent doucement sur le parquet alors qu’elle s’approchait. Elle se pencha juste assez pour que son décolleté capte toute son attention.
— « Un roi, hein ? » murmura-t-elle. « Mais mériter la couronne demande plus qu’un simple bout de céramique. »
Elle tourna les talons, s’éloignant d’un pas lent, ses hanches dansant sous le tissu de sa robe. Alex, incapable de résister, la suivit sans arrendre.
Dès que la porte de la cuisine se referma, il la plaqua contre le mur. Ses lèvres trouvèrent les siennes, exigeantes, brûlantes. Julie répondit avec la même ardeur, ses mains glissant dans ses cheveux pour le maintenir contre elle.
— « Tu crois vraiment pouvoir régner ? » souffla-t-elle, ses yeux brûlants de défi.
Elle inversa les rôles, le repoussant contre le mur. Ses doigts glissèrent le long de son torse, défaisant les boutons de sa chemise un à un.
— « Un roi doit savoir se rendre utile, » murmura-t-elle, ses lèvres frôlant son cou, sa langue traçant un chemin lent et brûlant jusqu’à son oreille.
Julie s’agenouilla devant lui, ses mains glissant sur ses hanches pour ouvrir son pantalon. Alex la regardait, incapable de détourner les yeux, son souffle devenant plus court à chaque geste.
Elle le prit doucement entre ses lèvres, son regard levé vers lui, brillant d’une lueur malicieuse. Ses mouvements étaient lents, précis, chaque pression, chaque caresse, calculée pour le faire perdre pied. Alex gémit, sa main se glissant dans ses cheveux, incapable de contenir les frissons qui parcouraient son corps.
— « Julie, » haleta-t-il, sa voix rauque, presque brisée par le plaisir.
Mais elle ne ralentit pas. Au contraire, ses mouvements devinrent plus profonds, plus intenses, sa langue traçant des cercles taquins. Elle savourait chaque réaction, chaque soupir qu’elle arrachait à Alex, son contrôle absolu sur lui renforçant son propre plaisir.
Quand il atteignit enfin son apogée, il se tendit, son souffle se coupant dans un dernier gémissement rauque. Julie ne recula pas, le maintenant fermement contre elle, accueillant tout ce qu’il avait à offrir avec une aisance déconcertante.
Elle se releva ensuite, essuyant ses lèvres d’un geste lent et provocateur, son sourire éclatant de triomphe.
— « Alors ? » murmura-t-elle, sa voix douce, presque innocente. « Ai-je mérité ma couronne ? »
Alex, encore sous le choc, tendit la couronne qu’il avait lâchée plus tôt. Elle la prit et la posa doucement sur sa tête, sa posture fière et conquérante.
— « La prochaine fois, mon roi, » dit-elle en lissant sa robe, « on verra si tu peux me détrôner. »
Et sur ces mots, elle quitta la pièce, le laissant là, essoufflé, ébloui, et totalement conquis.