Touche pas à mon plug
Je m’appelle Matthieu, ou plutôt Mathilde et je suis la petite chose soumise de Maîtresse Sophia, une très belle dominatrice sophistiquée, autoritaire et perverse. Avec elle, j’apprends beaucoup, car il faut dire que très consciencieusement, Maîtresse adorée sait tirer le meilleur de moi-même en me mettant parfois à rude épreuve.
Les débuts ont été un peu difficiles, j’avais encore des réflexes dégoûtants de mâle qui se croyait viril et j’étais ridicule, sans tenue, sans allure, je n’en faisais qu’à ma tête. Maîtresse a compris qu’il fallait me serrer la bride tout de suite car je me prenais pour un étalon libre, je m’imaginais même sauter Maîtresse adorée comme je le disais jadis. Quel affront pour elle qui mérite le meilleur et non pas une sous-chose telle que moi.
Maîtresse adorée est si belle, si douce, si sensuelle, si brûlante, son corps généreux, ses seins débordants, ses longs cheveux roux attachés en chignon serré, ses hanches larges, son cul cambré, elle est délicieuse et aucun homme n’y résisterait, mais moi, je n’ai pas le droit, c’est ainsi, nous ne sommes pas du même monde, même si elle me fait bander très fort !
J’ai donc d’abord dû apprendre à porter la cage de chasteté, un modèle assez strict que Maîtresse adorée m’avait choisi avec goût et beaucoup d’intelligence. Elle a eu beaucoup de peine à me l’enfiler car ma queue grossissait sans arrêt quand je l’admirais, et un seul contact de sa main, même gantée, faisait perler une misérable goutte sur mon sexe indélicat. Maîtresse adorée a donc frappé vigoureusement ma bite et mes sacs à jus, qui furent bleuis, et quand mes ardeurs furent bien calmées, elle m’enfila ma cage de chasteté.
Que de souffrances et de délices. Ma queue, enfin la queue de Maîtresse adorée voulait grandir, mais elle ne pouvait pas , comprimée par la cage, je rageais, puis grâce à l’éducation de Maîtresse adorée, j’appris à me maîtriser.
Maîtresse m’avait aussi choisi un très beau plug bijou d’un bon diamètre, de couleur violette intense, avec des facettes brillantes, comme j’étais gâtée, je le portais en permanence, et pas question de le perdre, sinon mon châtiment mérité serait terrible !
J’oeuvrais donc en bonne petite soubrette pour satisfaire Maîtresse adorée, habillée avec ma petite robe noire, mes gants en dentelle blanche, mon petit tablier en coton blanc, et ma coiffe, je passai le plumeau, l’aspirateur, je lavai le linge, et faisais les repas. Puis je prenais le mien après Maîtresse adorée, assis à ses pieds, dans ma jolie gamelle.
Maîtresse adorée me faisait aussi faire la pute dans ses soirées entre amis, au bout de sa laisse, je portai fièrement le collier qu’elle m’avait choisi, et je suçai les queues fièrement, je me faisais enculer avec assiduité, et je prenais un plaisir incroyable à entendre le rire cristallin de Maîtresse adorée qui se moquait de moi.
Quand j’avais fait des bêtises ou désobéi, je demandais ma confession, Maîtresse adorée écoutait et je demandais ma punition, tête et yeux baissés, en signe de soumission et d’humilité. Souvent, Maîtresse adorée m’ordonnait de m’enfoncer le balai dans le fondement et de balayer la pièce 10, 20, 30 minutes, parfois plus…parfois, elle enduisait ma micro-queue de dentifrice à la menthe et frottait fort, cela m’arrachait quelques larmes, et Maîtresse adorée riait de sa salope faible qui pleurnichait comme une crétine.
Hier après-midi, Maîtresse adorée m’a envoyé à la boutique de lingerie afin de m’acheter de nouveaux dessous. Je devais demander conseil à la vendeuse en précisant que c’était pour moi, pour les porter, et lui donner ma taille. La vendeuse était toute rouge et souriait, très professionnelle, elle se retenait de rire, et me dévisageait du pied à la tête, c’était très humiliant, et je le dis à Maîtresse adorée par SMS, qui me répondit qu’elle était contente, et que cela faisait partie de mon apprentissage. Elle m’ordonna d’aller dans la cabine d’essayage et de passer les sous-vêtements en lui envoyant chaque fois une photo qu’elle commentait. C’était jouissif, surtout quand Maîtresse adorée approuvait et m’ordonnait d’acheter une tenue.
Je me dirigeais vers le comptoir pour payer, nue sous ma jupe et mon chemisier et toute émoustillée, avec quelques ensembles très seyants choisis par Maîtresse adorée. Une cliente vint nous rejoindre en disant qu’elle avait trouvé une sorte de bijou dans la cabine d’essayage et demanda si elle pouvait le garder. Ce fut plus fort que moi, je vis rouge et je lui dis « ah non, touche pas à mon plug ! ». La vendeuse explosa de rire, ainsi que toutes les clientes du magasin, et Maîtresse adorée était là…je baissai les yeux, honteuse, pensant à l’incroyable punition méritée que j’allais endurer pour un tel comportement.