Un Nouvel An inoubliable !

Clara détestait le Nouvel An. Trop d’hypocrisie, trop de faux-semblants, et surtout trop de baisers forcés à minuit. Mais ce soir, elle n’avait pas envie de se retrouver seule dans sa chambre d’hôtel après une journée harassante à gérer un événement de gala. Elle avait besoin de se lâcher, de sentir autre chose que le poids des responsabilités.

Quand elle était montée dans cet ascenseur, un groupe bruyant avait attiré son attention. Trois hommes, deux femmes, tous déjà bien alcoolisés, riaient à gorge déployée. L’un d’eux, un blond à l’air insolent, lui avait adressé un sourire qui en disait long.

— Vous venez avec nous ? lança-t-il sans hésiter.

Elle avait répondu du tac au tac, un sourire provocateur sur les lèvres :

— Si c’est intéressant, pourquoi pas ?

Quelques verres plus tard, elle était dans cet appartement chic, au milieu d’inconnus qui dansaient et buvaient sans retenue. Clara ne connaissait personne, et c’était exactement ce qu’elle voulait. Elle était là pour s’amuser, pour goûter à la liberté, sans attaches ni promesses.

Vers 23h50, une idée traversa son esprit, piquante et impossible à ignorer. Elle se leva, lissa sa robe rouge moulante qui mettait en valeur chaque courbe de son corps, et marcha jusqu’à la porte de la chambre principale. Une fois arrivée, elle se retourna vers l’assemblée, un sourire carnassier sur le visage.

— J’en ai assez de discuter. Je vais m’allonger dans cette chambre. Si vous voulez venir, venez. Mais il y a une seule règle : on reste dans le noir. Pas de lumière, pas de questions.

Un silence tomba, avant que des murmures et des éclats de rire n’éclatent dans le salon. Elle ouvrit la porte et disparut dans l’obscurité, laissant derrière elle un parfum d’interdit.

Dans la chambre plongée dans le noir, Clara s’étendit sur le lit. Elle défit les boutons de sa robe, laissant l’air frais effleurer sa peau nue. Elle savait qu’ils viendraient. Qui pourrait résister à une telle invitation ?

La porte s’ouvrit doucement. Une silhouette entra, puis une seconde… Peut-être même plus, elle perdit le compte. Clara sentit son ventre se contracter d’excitation.

— Fermez la porte, murmura-t-elle.

Un ricanement se fit entendre, puis le claquement de la porte. Une main trouva sa cheville, hésitante, puis remonta le long de sa jambe.

— Plus haut, dit-elle d’une voix rauque, impatiente.

Les vêtements tombèrent rapidement. Un souffle chaud glissa contre sa nuque, une langue traça un chemin brûlant le long de son épaule. Des mains explorèrent ses hanches, puis ses fesses. Elle sentit une bouche avide capturer l’un de ses tétons, tandis qu’une autre se perdait entre ses cuisses.

— Putain, c’est bon, lâcha-t-elle en se cambrant, accueillant chaque caresse avec un plaisir brut.

Le lit était devenu un chaos de corps et de désirs. Elle sentait des bouches, des doigts, des langues partout sur elle. Une femme s’installa entre ses jambes, sa langue experte la faisant gémir sans retenue.

Un homme, au torse musclé qu’elle caressait à l’aveugle, la pénétra doucement, ses mouvements précis et profonds. Elle agrippa ses épaules, s’abandonnant à lui, tandis qu’une autre paire de mains jouait avec ses seins.

— Encore, souffla-t-elle, son souffle saccadé.

La pièce était remplie de gémissements, de soupirs et de claquements de peaux. Les rôles changeaient constamment. Une bouche trouva la sienne, avide, affamée, tandis qu’un autre homme, plus audacieux, s’installa derrière elle, ses mains saisissant fermement ses hanches et sa queue se blottit contre ses fesses.

Clara jouissait de tout, donnait autant qu’elle recevait. Chaque sensation était une explosion, chaque contact un feu d’artifice. Dehors, les douze coups de minuit résonnèrent, mais personne ne s’en soucia. Ici, il n’y avait plus d’année, plus de limites.

Quand enfin la chambre se vida, les rires encore tremblants des derniers partants résonnèrent dans le silence. Clara resta étendue, nue, le corps encore vibrant des plaisirs de la nuit. Elle finit par se redresser, ajusta sa robe et ralluma brièvement la lumière.

Les draps froissés, quelques vêtements éparpillés sur le sol, et ce sourire provocateur sur son visage racontaient l’histoire d’une nuit qu’elle n’oublierait jamais.

Ce Nouvel An, elle l’avait célébré à sa manière. Pas de promesses. Juste du plaisir et beaucoup de sexe !