Liaison secrète
Coucou mes chéris d’amour,
Aujourd’hui, je vais vous raconter une histoire que j’ai vécue six ans auparavant.
À cette époque, j’habitais encore à Lille, ma ville natale. Nous sommes un beau dimanche matin du mois d’avril. Le réveil me tire brusquement de mon sommeil : il est déjà dix heures. Comme d’habitude, je suis à la bourre, car j’ai rendez-vous chez mes parents vers midi pour le repas.
Ce jour-là, ils organisent un grand repas de famille avec une trentaine d’invités : mes frères et sœurs, mes grands-parents, mes oncles, tantes, cousins, neveux et nièces. Bref, toute la smala au complet. Pour être honnête, ces repas de famille m’ennuient un peu, mais j’y vais surtout pour faire plaisir à mes parents. En plus, pour la plupart, je ne connais pas bien les invités.
J’ai du mal à me lever : la soirée d’hier a été mouvementée. Je suis sortie dans ma discothèque préférée et j’y ai rencontré deux mecs sympas et bien foutus. La nuit s’est terminée en triolisme dans la voiture de l’un d’eux… Mais bon, passons. Il est déjà dix heures trente, je file sous la douche.
Je me lave en vitesse, puis me dirige vers mon armoire. Aujourd’hui, je décide de m’habiller de manière plus conventionnelle que d’habitude. C’est un repas de famille, et je n’ai pas envie de choquer mes parents, qui sont plutôt à cheval sur les principes.
J’opte pour une paire de collants noirs et une mini-jupe assortie. Pour le haut, un soutien-gorge pigeonnant sous un chemisier blanc cassé. Et enfin, une touche d’originalité avec mes petits talons aiguilles rouges. Par contre, j’ai décidé de ne pas mettre de string sous mes collants…
Je me mate dans la glace. Franchement, j’ai la classe ! Pour parfaire mon look, je détache deux boutons de mon chemisier, histoire de mettre en valeur ma poitrine généreuse. J’aime bien m’exhiber, surtout devant mes oncles et cousins, juste pour le plaisir de les voir bander en cachette et fantasmer sur moi. À cette époque déjà, j’étais une véritable cochonne exhibitionniste.
Je glisse quelques capotes dans mon sac à main et file chez mes parents, situés à quelques kilomètres de là.
Quand j’arrive, il est midi trente. Tout le monde est déjà réuni dans le jardin pour l’apéro. Il fait très beau, le soleil brille. Je salue les invités puis mon père me présente un cousin à lui que je n’avais jamais vu auparavant. Il est accompagné de sa femme.
Et là, je reste scotchée.
Elle est magnifique.
Un vrai canon !
Je lui souris et me présente. Elle fait de même. Elle s’appelle Marie-Hélène. Je perçois une étincelle dans son regard, quelque chose qui en dit long… Je crois que je lui plais. Pour ma part, c’est une véritable attraction. Grande, blonde, plantureuse, avec une bouche à pipe et des yeux bleu ciel… Elle est sublime.
Et je ne suis pas la seule à ressentir quelque chose : à voir son regard, mon 95F lui fait de l’effet !
Nous discutons brièvement, puis je m’éloigne. Mais dans ma tête, une idée me hante : Marlène, il faut que tu lui broutes le minou. Elle est trop bonne !
Le repas se déroule, je bois deux coupes de champagne tout en grignotant, quand une envie pressante me prend. Je me lève discrètement et monte à l’étage pour aller aux toilettes. En sortant, je tombe nez à nez avec Marie-Hélène. L’occasion est trop belle…
À l’attaque, Marlène !
Je l’aborde avec un sourire complice et lui avoue mon attirance. Elle caresse doucement mon bras et me murmure qu’elle me trouve très excitante. Mon cœur s’emballe. Ni une ni deux, je lui propose de s’isoler dans ma chambre de jeune fille pour être plus tranquilles.
Une fois à l’abri des regards, nous nous asseyons sur le lit, côte à côte. Elle me confie qu’elle est avec mon oncle depuis peu, mais qu’avant lui, elle était en couple avec une femme. Elle est bisexuelle. Je souris. Moi aussi.
Je suis trempée.
Je n’en peux plus.
Nos lèvres se rencontrent, sa langue percée explore ma bouche. L’excitation monte. Nous nous déshabillons rapidement, nos poitrines se frôlent, nos mains s’aventurent sur nos corps enfiévrés. Marie-Hélène a des seins magnifiques, un 100E, elle me bat légèrement.
Nos langues s’attardent sur nos tétons, nos corps s’entrelacent. L’adrénaline monte à l’idée que quelqu’un puisse nous surprendre. Je lui retire son jean et sa petite culotte, elle fait de même avec moi.
Je l’emmène au septième ciel, elle me rend la pareille…
Mais nous devons faire vite, car dans la maison, la famille s’amuse sans se douter de ce qui se joue à l’étage.
Nous jouissons ensemble, en silence, puis nous nous rhabillons discrètement avant de redescendre, l’air de rien.
L’apéro m’a ouvert l’appétit. Direction le barbecue. J’ai bien mérité une saucisse bien chaude…
Et ce n’est que le début de l’histoire !