Et bonne année surtout !

Et bonne année surtout !

L’odeur des cotillons et du champagne flottait encore dans l’air alors qu’Élodie, les cheveux en bataille et encore en robe de la veille, ouvrait son carnet de résolutions. Elle y ajouta une ligne avec un sourire en coin : « Ne plus perdre de temps avec les politesses inutiles. »
Son téléphone vibra. Un message de Maxime, ce gars au sourire diabolique qu’elle avait rencontré il y a quelques mois. « Bonne année, beauté. Prête à commencer 2025 avec panache ? Passe chez moi, j’ai du champagne… et quelques idées. »

Le sourire d’Élodie s’élargit. Elle savait exactement où cette conversation allait mener, et elle n’avait aucune intention de freiner.

Un coup de brosse dans les cheveux, un soupçon de mascara pour masquer les excès de la veille, et elle enfila une robe noire moulante, à peine assez longue pour couvrir ses intentions. Ses talons claquaient sur le pavé lorsqu’elle arriva devant la porte de Maxime.

Il ouvrit, torse nu sous une chemise entrouverte, une coupe de champagne déjà à la main. « Pile à l’heure pour ma première résolution : être moins sage, » dit-il en lui tendant un verre.

« Je vois que t’as pris de l’avance, » répliqua Élodie en croisant les bras, un sourire espiègle aux lèvres.

« Et toi ? T’es là pour cocher quoi sur ta liste ? » demanda-t-il, son regard glissant lentement sur elle.

« Découvrir de nouvelles expériences… enrichissantes, » murmura-t-elle, en s’approchant.

Maxime ne perdit pas une seconde. Il posa son verre sur la table et la saisit par la taille, son souffle effleurant sa nuque. « Je crois qu’on peut s’entraider, alors. »

Leur premier baiser fut brutal, presque animal. Pas de douceur feutrée, juste une envie brute, urgente. Les mains de Maxime agrippèrent sa robe, tirant le tissu comme s’il voulait l’arracher. Élodie répondit en glissant ses doigts dans ses cheveux, tirant sa tête en arrière pour dévorer sa bouche avec une intensité qui fit monter la température en flèche.

En quelques secondes, ils étaient dans sa chambre. La lumière tamisée n’avait plus rien de romantique : c’était une arène. Maxime la plaqua contre le mur, ses mains parcourant son corps avec une avidité à peine contenue.

« Putain, tu m’avais pas dit que t’étais aussi impatiente, » grogna-t-il, sa voix rauque.

« Et toi, tu parles toujours autant ? » rétorqua-t-elle, sa respiration saccadée.

Il la souleva sans effort et la jeta sur le lit, son regard brûlant de désir. Elle éclata de rire, mais son rire se transforma en un gémissement lorsque ses mains, ses lèvres, et ses dents commencèrent à explorer chaque centimètre de son corps.

Les draps volèrent alors qu’ils se débattaient pour retirer le peu de vêtements qui restaient. La robe d’Élodie finit sur une lampe, tandis que la ceinture de Maxime claquait contre le sol.

Leur première étreinte fut tout sauf délicate. Il la prit avec une intensité presque sauvage, leurs corps s’entrechoquant dans un rythme primal. Ses ongles griffèrent son dos, marquant son territoire, tandis que lui agrippait ses hanches comme s’il ne voulait jamais la lâcher.

« Plus fort, » haleta-t-elle, et il répondit sans hésiter, accélérant le mouvement, leur passion devenant presque une lutte pour voir qui céderait en premier.

Le lit craqua sous leur frénésie, mais ils n’en avaient rien à faire. Chaque mouvement était une affirmation, chaque gémissement un défi relevé.

Quand ils s’effondrèrent enfin, leurs corps en sueur et leurs respirations saccadées, Élodie éclata de rire.

« Si toutes mes résolutions se passent comme ça, je vais adorer 2025, » dit-elle en caressant doucement son torse encore secoué de spasmes.

Maxime, le regard encore voilé de désir, répondit en mordillant doucement son épaule. « Rappelle-moi de te garder pour chaque nouvelle année. »

« Seulement si t’arrives à me suivre, » répliqua-t-elle avec un sourire carnassier, déjà prête pour un deuxième round.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *