Elfe coquine pour Père Noël joueur

Elfe coquine pour Père Noël joueur

Clémence n’aimait pas trop Noël. Pourtant, cette année, elle avait décidé de jouer, avec une soirée sous le signe de l’élégance et de l’espièglerie. Elle avait acheté une nuisette rouge et verte, ornée de petits pompons blancs, qui la transformait en une version sexy et moderne de l’elfe du Père Noël.
Elle s’était servie un verre de vin chaud, avait allumé une bougie parfumée à la cannelle, et s’apprêtait à regarder une comédie romantique de Noël. Mais alors qu’elle s’installait sur son canapé, quelqu’un frappa soudainement à sa porte.

Qui ça peut bien être un 24 décembre à 22 heures ? pensa-t-elle.

Lorsqu’elle ouvrit, elle découvrit un homme grand et musclé, vêtu d’un costume de Père Noël à moitié déboutonné, laissant entrevoir un torse sculpté digne d’une publicité de parfum.

— Bonsoir, lança-t-il avec un sourire malicieux. J’ai entendu dire qu’une petite elfe coquine habitait ici, et je me suis dit qu’elle méritait une visite privée.

Clémence éclata de rire, amusée mais intriguée.

— Et vous êtes qui, au juste ? Un Père Noël échappé d’un calendrier de l’avent sexy ?

L’homme, qui s’appelait Julien et prétendait être son nouveau voisin, entra avec assurance, comme s’il avait été invité.

— Je t’ai entendu parler de ta « soirée en solo » dans l’ascenseur ce matin, dit-il en posant un grand sac rouge sur la table. Je me suis dit qu’un Noël en solo, ce n’était pas acceptable.

Clémence, à la fois amusée et piquée de curiosité, croisa les bras.

— Et qu’est-ce qu’il y a dans ce sac magique, Père Noël ?

Julien sourit et sortit un premier cadeau, soigneusement emballé.

— Ouvre-le, tu ne seras pas déçue.

Clémence déchira le papier pour découvrir… une paire de bas résille rouges ornés de petits grelots. Elle éclata de rire.

— Sérieusement ? C’est ça, ton grand cadeau ?
— Fais-moi confiance. Mets-les, et je te garantis que la soirée sera encore plus amusante.

Clémence, joueuse, décida de lui faire plaisir. Elle disparut quelques minutes pour enfiler les bas, puis revint avec un sourire provocateur.

— Et maintenant, Père Noël ?

Julien, visiblement ravi, sortit une guirlande lumineuse de son sac et la fit glisser doucement entre ses mains.

— Maintenant, on joue à un jeu. Le Père Noël pose des questions. Si tu mens, tu perds un vêtement. Si tu dis la vérité… je t’enlève un vêtement.

Clémence leva un sourcil, amusée mais déjà légèrement troublée.

— Et si je ne réponds pas ?
— Alors tu as droit à un « gage ».

Le jeu commença innocemment, avec des questions sur ses films préférés et ses rêves d’enfance. Mais rapidement, Julien monta d’un cran.

— As-tu déjà embrassé quelqu’un sous le gui ?
— Non.
— Alors ça doit être réparé, dit-il en s’approchant doucement.

Il posa une main sur sa taille, l’autre sous son menton, et l’embrassa avec une douceur qui fit chavirer Clémence. Elle sentit son souffle s’accélérer tandis qu’il la serrait un peu plus contre lui.

— C’est quoi la prochaine question ? murmura-t-elle.

Julien sourit, une lueur espiègle dans les yeux.

— Quel est ton plus grand fantasme ?

Clémence sentit une vague de chaleur lui monter aux joues, mais elle décida de jouer le jeu. Elle plongea ses yeux dans ceux de Julien, un sourire effleurant ses lèvres.

— Mon plus grand fantasme ? murmura-t-elle, traînant légèrement sur les mots. Peut-être celui d’être « séquestrée » par un Père Noël très… imaginatif.

Julien arqua un sourcil, un sourire en coin.

— Oh, vraiment ? Une elfe captive, c’est ça ?
— Peut-être… mais seulement si ce Père Noël sait vraiment s’y prendre, répliqua-t-elle avec défi.

Sans attendre, Julien se leva et attrapa la guirlande lumineuse. Il l’enroula doucement autour des poignets de Clémence, juste assez pour qu’elle sente la tension sans que ce soit inconfortable.

— On dirait bien que tu es en retard pour aider au travail dans l’atelier des jouets, dit-il en lui glissant à l’oreille. Les elfes indisciplinées doivent être punies.

Julien guida Clémence jusqu’au sapin, où il l’adossa délicatement. La lumière des guirlandes se reflétait dans ses yeux, rendant l’atmosphère plus électrique.

— Et si je ne veux pas obéir ? le provoqua-t-elle.

Julien prit une sucette en sucre d’orge dans son sac et la glissa lentement le long de son cou, jusqu’à l’échancrure de sa nuisette.

— Alors, tu risques de découvrir à quel point le Père Noël peut être… persuasif.

Il fit tourner la sucette entre ses doigts, effleurant sa peau avec une lenteur délibérée. Clémence frissonna, son souffle devenant plus court.

— Je crois que tu as oublié quelque chose, dit-elle avec un sourire.

— Ah oui ? Quoi donc ?

— Les elfes, ça se mérite.

Julien éclata de rire, amusé par son audace.

— Alors, montre-moi ce qu’une elfe coquine a à offrir, dit-il en la libérant doucement de ses liens improvisés.

Clémence prit les devants, attrapant une plume d’un coffret qu’il avait apporté. Elle le poussa doucement sur le canapé et commença à tracer des cercles légers sur son torse, jouant avec son souffle et ses réactions.

— Alors, Père Noël, est-ce que je mérite vraiment d’être sur la liste des vilaines ?

Julien, visiblement surpris par sa prise de contrôle, se laissa faire, son sourire s’élargissant à chaque mouvement.

— Tu es bien plus maline que je ne le pensais, murmura-t-il, sa voix rauque trahissant son trouble.

Clémence, satisfaite de son effet, se pencha pour murmurer à son oreille :

— La question, Julien, c’est : est-ce que toi tu peux gérer une elfe comme moi ?

Leur jeu continua, mélange de provocations, de rires et de moments de tension. Entre les défis et les taquineries, la nuit se consuma dans une explosion de désirs brûlants

Lorsque l’aube se leva, Clémence était blottie contre Julien, une couverture jetée sur leurs corps enlacés.

— Alors, Père Noël, dit-elle doucement, qu’est-ce que tu offres à une elfe qui a été aussi « sage » ?

Julien déposa un baiser sur son front avant de répondre :

— Moi, bien sûr. Toute l’année, si tu veux.

Et pour la première fois, Clémence se dit que Noël, finalement, pouvait être une fête qu’elle attendrait avec impatience l’année prochaine… surtout si Julien restait dans les parages.

Joyeux Noël mes petits coquins !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *