Comment j’ai fait craquer mon prof !
Depuis quelques mois, j’ai repris le chemin de la fac. Retour aux bancs de l’université, aux salles de cours bruyantes, aux travaux dirigés interminables… Mais si ces longues heures enfermée entre quatre murs ne m’ont pas encore fait fuir, c’est à cause – ou plutôt grâce – à une personne en particulier : mon chargé de TD.
Dès les premiers jours, mon regard s’est attardé sur lui. Impossible de ne pas le remarquer. Il a ce quelque chose qui captive, une prestance naturelle, un charisme brut qui donne envie de l’écouter même quand il parle de sujets soporifiques. Il doit avoir la trentaine bien entamée, peut-être même plus de trente-cinq ans. Moi, j’en ai vingt-deux. Une différence qui, loin de me refroidir, attise encore plus mon désir.
Il est… comment dire ? Un brun ténébreux, un regard perçant qui semble toujours analyser, mais c’est surtout son corps qui me rend dingue. Un joli petit cul moulé dans des jeans qui ne laissent pas grand-chose à l’imagination. Et cette bouche… Mon Dieu, cette bouche. Pulpeuse, sensuelle. J’ai envie de la croquer, de la sentir sur ma peau, entre mes cuisses.
Alors, j’ai tenté. D’abord subtilement. Des regards insistants, des sourires appuyés, quelques gestes anodins mais suggestifs. Je me suis arrangée pour être toujours près de lui, pour effleurer son bras en lui tendant mes copies, pour croiser son regard au bon moment. Mais il ne semblait pas réceptif. Du moins, en apparence. Parce qu’à plusieurs reprises, j’ai surpris quelque chose. Une bosse qui se formait dans son pantalon quand il me parlait. Hasard ? Ou étais-je responsable de cet effet sur lui ?
Curieusement, il s’intéressait à mes activités sportives. Une perche tendue que je n’ai pas manqué de saisir. Je l’ai aguiché avec quelques détails sur ma souplesse, mon endurance. Je lui ai proposé de me rejoindre pour un entraînement. Mais toujours rien. Des discussions banales, neutres, frustrantes.
J’ai attendu, encore et encore, puis la fin de l’année approchant, j’ai décidé de ne plus jouer à moitié. J’ai tenté le tout pour le tout. J’ai abordé ma vie sexuelle, balancé quelques anecdotes croustillantes sur mon passé, mes expériences, mes envies. Je lui ai raconté mon ennui dans mon couple actuel, la frustration qui me ronge. Avant, je croquais la vie à pleines dents, j’explorais sans limite, en duo, en trio… et plus encore. Je l’ai fixé droit dans les yeux en prononçant ces mots, guettant la moindre réaction.
Rien. Ou presque. Un simple rictus, un regard qui s’est brièvement assombri, mais toujours cette retenue agaçante.
Je n’aime pas qu’un homme me résiste.
Alors, j’ai pris une décision. S’il ne cède pas à mes jeux de séduction, je vais lui tendre un piège dont il ne pourra pas s’échapper.
Objectif : une tenue sexy, une provocation sans équivoque, un plan d’attaque qui le mènera tout droit dans mon lit.
J’ai attendu la dernière séance de TD. Je suis arrivée avec un chemisier blanc à moitié déboutonné, une jupe courte dévoilant mes jambes fuselées, des talons qui me faisaient onduler à chaque pas. Je me suis installée au premier rang, jambes croisées, regard brûlant. Cette fois, je l’ai vu. Son trouble, cette tension qui lui crispait la mâchoire.
À la fin du cours, j’ai pris mon temps pour ranger mes affaires, attendant qu’il ne reste plus que lui et moi dans la salle.
— Vous avez un moment ? lui ai-je demandé d’une voix faussement innocente.
Il a hésité. Juste un instant.
— Bien sûr.
Je me suis approchée, lentement, réduisant la distance entre nous.
— J’aimerais vous poser une question… en privé.
Un silence. Il a inspiré, longuement.
— D’accord.
Je lui ai tendu un bout de papier avec mon adresse griffonnée dessus.
— Ce soir, 20h.
Il l’a pris, l’a observé quelques secondes avant de relever les yeux vers moi.
— C’est une invitation ?
Un sourire a étiré mes lèvres.
— À vous de voir.
Je me suis détournée avant qu’il ne puisse répondre, laissant mon parfum flotter derrière moi.
Le reste de la journée a été un supplice. L’attente, l’excitation, l’anticipation. Mon cœur battait à tout rompre chaque fois que je regardais l’heure.
Dix-neuf heures trente. J’ai enfilé ma tenue : un ensemble de lingerie en dentelle noire, une robe moulante fendue sur la cuisse, des escarpins qui me donnaient une allure de prédatrice.
Vingt heures moins cinq.
J’étais prête.
Vingt heures.
Un bruit.
Quelqu’un frappait à la porte.
Mon ventre se serra sous l’effet de l’adrénaline.
J’ai inspiré profondément et, un sourire aux lèvres, je suis allée ouvrir.
J’ouvre la porte, et il est là. Toujours aussi charismatique, mais ce soir, il y a quelque chose de différent dans son regard. Plus sombre. Plus affamé.
Il entre sans un mot, son parfum mêlé à l’électricité dans l’air me donne le vertige.
— Tu es sûre de ce que tu fais ? murmure-t-il.
Plutôt que de répondre, je laisse tomber négligemment ma veste, révélant l’échancrure audacieuse de ma robe. Son regard glisse sur mon corps, et cette fois, il ne détourne pas les yeux.
L’espace entre nous se réduit en une fraction de seconde. Son souffle brûlant effleure ma peau tandis que ses doigts frôlent ma hanche.
Puis, il craque.
Ses lèvres s’abattent sur les miennes avec une faim retenue trop longtemps, ses mains m’empoignent avec une fermeté délicieuse. Mon dos heurte le mur, mes jambes s’enroulent autour de sa taille.
La nuit promet d’être longue, très longue… et je compte bien lui faire découvrir à quel point je suis souple et endurante.