A trois c’est meilleur !

A trois c’est meilleur !

Ils sont trois. Trois âmes, trois corps et donc trois fois plus de désirs entremêlés.

Clara, Gabriel et Léo.

Leur histoire s’est écrite dans les ombres, tissée d’attirances et de silences éloquents. Léo était un trouble, un imprévu venu bouleverser les certitudes. D’abord attiré par Clara, il avait vite compris que l’aimant ne se limitait pas à elle. Il y avait Gabriel aussi, ce regard perçant, ce corps tendu entre la retenue et l’envie, ce frisson à chaque effleurement accidentel.

La première fois qu’ils s’étaient touchés, tout avait basculé. Léo s’était abandonné à ce qu’il n’osait pas nommer. Et Clara, loin d’être exclue, avait été témoin de cette fusion avec un plaisir troublant.

Depuis, la nuit leur appartient.

Les draps sont un chaos de corps enchevêtrés, une danse de souffles courts et de soupirs retenus. Gabriel a Léo sous lui, son torse brûlant contre son dos, ses mains expertes qui explorent chaque centimètre de peau offerte. Léo se tend sous ses doigts, frissonne au contact de cette domination douce et possessive à la fois.

Clara, elle, est face à Léo, leurs visages si proches qu’elle sent son souffle effleurer ses lèvres. Ses doigts traînent sur son torse, glissent sur sa peau fiévreuse, tandis que Gabriel s’occupe de lui dans son dos.

— Tu es si beau comme ça… murmure-t-elle en effleurant sa bouche.

Léo a du mal à reprendre son souffle, tiraillé entre leurs caresses synchronisées. Gabriel resserre son emprise sur ses hanches, laissant deviner tout ce qu’il lui réserve encore.

— Dis-moi ce que tu veux, souffle-t-il à son oreille, sa voix grave et vibrante.

Léo grogne, refuse de céder si facilement, mais Gabriel le connaît trop bien. Il l’embrasse dans le cou, mordille la peau sensible, et Léo finit par se cambrer contre lui, une supplique muette.

Clara, amusée, pose une main sur la nuque de Gabriel et attire son visage à elle. Leur baiser est langoureux, chargé d’un désir complice. Puis, elle relâche Gabriel et se tourne à nouveau vers Léo, laissant sa langue danser contre la sienne.

Les jeux s’intensifient. Les mains s’égarent, les souffles se brisent en gémissements étouffés. Clara descend lentement, sa bouche traçant un chemin brûlant sur le torse de Léo, tandis que Gabriel resserre encore son étreinte sur lui.

Léo, soumis à ce double assaut, sent la tension monter jusqu’à l’insoutenable. Ses doigts agrippent les draps, puis le corps de Clara, puis celui de Gabriel. Ils le consument, le possèdent à deux, et il ne sait plus à qui appartient chaque frisson, chaque vague de plaisir qui le traverse.

Gabriel le mordille encore, accentuant son emprise sur lui.

— Laisse-toi aller mon beau … murmure-t-il.

Et Léo cède. Il abandonne toute résistance, se livre entièrement à eux.

Clara remonte lentement, se glisse à nouveau entre eux, échangeant baisers et caresses dans un ballet hypnotique.

Les corps s’enlacent, se cherchent, se prennent et se reprennent. La chambre est emplie de gémissements mêlés, de peaux moites qui se frottent, de murmures brûlants échangés dans l’obscurité.

Et puis, l’explosion.

Une onde de plaisir les traverse, les foudroie tous les trois dans une extase partagée. Ils se crispent, chavirent ensemble, emportés par ce déferlement incandescent.

Lorsque le silence retombe, leurs corps sont toujours enchevêtrés, leurs souffles encore erratiques.

Clara pose un tendre baiser sur la clavicule de Léo, tandis que Gabriel enfouit son visage dans sa nuque, le retenant encore contre lui.

— On remet ça ? souffle-t-elle, espiègle.

Léo rit, épuisé mais déjà envahi par une nouvelle envie brûlante.

— Toujours partant !

Et dans la nuit encore vibrante de leur passion, leurs jeux recommencent encore et encore … De couple ils sont devenus un trouple…

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