A la salle de sport!
Après plusieurs semaines de relâchement, j’avais décidé de reprendre les choses en main et de m’inscrire à la salle de sport près de chez moi. Pour me remettre sérieusement au sport, j’avais même pris un coach. Dès le premier jour, je lui avais exposé mes attentes avec une touche de légèreté : « Je veux un programme muscu qui me donne un fessier à faire tourner les têtes. » Il m’avait regardée avec un sourire, ses yeux pétillants d’une lueur amusée, et nous étions partis sur un programme de quatre séances par semaine, intensif et taillé sur mesure. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que l’entraînement prendrait un tout autre sens avec le temps.
Les premières séances, j’étais concentrée à l’extrême, absorbée par chaque posture, attentive aux conseils avisés de mon coach. J’observais mes progrès, fascinée par cette énergie nouvelle. Mais peu à peu, la dynamique entre nous a commencé à changer. Nos échanges étaient devenus plus complices, nos regards plus appuyés, et je me surprenais à prêter attention à ses gestes, à sa présence. Ses mains venaient parfois corriger une posture, se posant doucement sur mes épaules, s’attardant un peu plus longtemps au bas de mon dos. Et un jour, en pleine série de squats, j’ai surpris son regard posé un peu trop longuement sur moi, une étincelle dans les yeux. Ce simple instant a suffi pour faire naître une tension qui ne ferait que croître à chaque séance.
Au fil des jours, nos échanges se teintaient d’un jeu silencieux, fait de regards en coin et de sourires en demi-teinte. Il me taquinait sur ma technique, un sourire au coin des lèvres, et je ripostais en m’amusant de son attention de plus en plus évidente. Je choisissais mes tenues avec soin, optant pour des leggings moulants et des hauts mettant ma poitrine en valeur savourant secrètement l’idée qu’il puisse remarquer ces petits changements. Les rapprochements se faisaient naturellement, presque inévitablement, à mesure que notre complicité grandissait.
Puis, un jour, après une séance plus intense que d’habitude, il me proposa de faire le point sur mes progrès dans son bureau. J’ai suivi, le cœur battant un peu plus vite que d’habitude. En refermant la porte, il prit quelques secondes pour me détailler, son regard brûlant glissant le long de mon visage, puis plus bas. « Alors, tu te sens prête pour une séance de cardio… un peu différente ? » lança-t-il, un sourire taquin aux lèvres. Il s’était approché de moi lentement, comme pour me laisser deviner ses intentions, sa voix un peu trop suave pour un simple entretien.
Je n’ai pas eu le temps de répondre qu’il avait déjà glissé une main autour de ma taille, me pressant fermement contre lui. Ses yeux fixaient les miens, et un frisson inattendu parcourut tout mon corps. Dans un élan instinctif, je me suis rapprochée, jusqu’à sentir son souffle contre ma peau, son érection contre moi, et nos lèvres se sont effleurées avant de se trouver dans un baiser chargé de cette tension accumulée depuis des jours. Ses mains sont descendues le long de mon dos, serrant mes hanches un peu plus fort, alors que la passion qui montait en moi rendait chaque geste, chaque caresse plus intense.
Sans me lâcher, il m’a doucement soulevée, me plaquant contre le mur de son bureau, et j’ai enroulé mes jambes autour de lui dans un geste naturel, nos respirations se mêlant, haletantes. Ses murmures au creux de mon oreille, mêlés aux rires étouffés, accentuaient cette sensation d’adrénaline qui pulsait en moi. Ses mains exploraient chaque courbe, me maintenant fermement, et nos corps se pressaient l’un contre l’autre dans une danse pleine de désir. Chacun de ses mouvements me faisait perdre un peu plus le contrôle, et je me surprenais à apprécier cette perte de maîtrise, cette intensité nouvelle qui rendait cette séance de « cardio » si inédite, si addictive, si jouissive.
L’instant semblait suspendu, chaque geste calculé, chaque regard encore plus chargé de désir. Lorsqu’il se recula, haletant et le regard encore brillant, il m’adressa un sourire complice. « Je pense qu’on a trouvé un excellent programme d’entraînement, tu ne crois pas ? » lança-t-il, malicieux, tout en se rhabillant.
Je lui rendis son sourire, amusée et le souffle encore court. « Tant que tu as autant d’exercices pour la récupération… je suis partante. » Nos regards se croisèrent encore une fois, et cette complicité nouvelle scellait notre petit secret, rendant chaque future séance plus intense encore.