Orgasmes en altitude !

Orgasmes en altitude !

Les vacances au ski, ça devait être l’occasion de me déconnecter, de prendre l’air. Mais après une journée à galérer sur des pistes glacées et à collectionner les bleus, tout ce que je voulais, c’était un lit moelleux et du silence.

Raté.

Le chalet, aussi charmant soit-il, avait des murs aussi épais qu’une feuille de papier. Peu après minuit, ce ne fut pas le souffle du vent ni le craquement du bois qui me réveillèrent, mais les gémissements d’un couple dans la chambre voisine. Clairs, profonds, passionnés. Une cadence qui montait en intensité, s’interrompait, puis reprenait de plus belle.

Au début, j’étais sidérée. Mais très vite, ma gêne se transforma. Ces sons, intimes et bruts, s’infiltrèrent en moi, éveillant une chaleur bien trop familière. Je tentai de me raisonner, mais sous mes draps, ma main avait déjà glissé le long de mon ventre, explorant timidement mon entre jambe.

Et puis, je l’entendis.

Une respiration rauque, presque animale, provenant de l’autre côté de ma propre chambre. Adrien.

Je m’immobilisai. Le bruit était léger, mais impossible de ne pas le reconnaître. Il ne dormait pas. Il… écoutait. Tout comme moi. Et peut-être faisait-il bien plus.

Le frisson qui me parcourut était aussi troublant qu’excitant. Dans la pénombre, mon imagination s’emballa. Je le voyais, allongé, ses doigts suivant un rythme dicté par les soupirs des voisins, sa mâchoire serrée, son torse contracté. L’idée me fit haleter, et mes propres mouvements reprirent de plus belle.

C’était à ce moment-là que je pris une décision irréfléchie.

Pieds nus, vêtue d’une nuisette fine qui ne cachait presque rien, je sortis de ma chambre et toquai doucement à sa porte.

Elle s’ouvrit presque instantanément, comme s’il m’attendait.

Adrien était torse nu, un bas de jogging pendant bas sur ses hanches. Ses yeux, sombres et brûlants, glissèrent sur moi, de mes jambes nues jusqu’à mon visage rougi.

« Toi aussi, tu n’arrives pas à dormir ? » murmura-t-il, un sourire en coin.

Je n’eus pas le temps de répondre. Il m’attira à l’intérieur, refermant la porte derrière moi.

« Ils t’ont réveillée ? » demanda-t-il, sa voix rauque.

« Plutôt… inspirée », répondis-je, ma propre audace me surprenant.

Il rit doucement, un son grave qui résonna dans tout mon corps. « Alors autant en profiter. »

Je ne répondis rien, mais mes yeux ne quittèrent pas les siens. La tension était insupportable, chaque seconde semblant s’étirer à l’infini. Et puis, doucement, il approcha ses lèvres des miennes.

Le premier contact fut léger, presque hésitant. Mais dès que nos langues se rencontrèrent, ce fut une explosion. Sa bouche était chaude, avide, explorant la mienne avec une intensité qui me fit perdre pied.

Ses mains glissèrent sur mes hanches, remontant le long de ma nuisette pour découvrir ma peau nue. Ses doigts effleurèrent mon dos, puis mes fesses, tandis que je pressais mon corps contre le sien, assoiffée de plus.

De l’autre côté du mur, les voisins redoublèrent d’efforts. Leurs gémissements, leurs coups de lit, étaient devenus frénétiques, presque sauvages. Et nous suivîmes leur rythme.

Adrien me souleva sans effort, m’allongeant sur son lit. Ses lèvres quittèrent les miennes pour descendre le long de ma mâchoire, de mon cou, puis sur ma poitrine. Sa langue traça des cercles taquins autour de mes seins, avant de descendre encore, explorant chaque centimètre de ma peau.

Quand il atteignit ma chatte, je crus perdre la tête. Ses doigts s’écartèrent doucement pour laisser place à sa langue, experte, qui joua avec moi jusqu’à ce que je m’agrippe à ses cheveux, incapable de contenir mes cris.

Mais il ne me laissa pas atteindre l’apogée tout de suite. Il remonta, ses lèvres retrouvant les miennes, et s’allongea sur moi, son corps pressé contre le mien.

« Pas encore », murmura-t-il, un sourire diabolique étirant ses lèvres.

Je répondis en inversant les rôles, le repoussant doucement sur le dos. Mes lèvres suivirent un chemin similaire au sien, explorant son torse, ses abdos, jusqu’à atteindre la frontière de son jogging. D’un geste assuré, je le débarrassai de ce dernier obstacle, savourant les frissons qui parcouraient son corps sous mes caresses et mes coups de langue.

De l’autre côté du mur, le couple atteignit leur paroxysme dans un cri synchronisé. Et ce fut notre déclencheur.

Adrien me fit basculer à nouveau, son regard brûlant plongeant dans le mien. Il entra en moi d’un coup, et tout le reste disparut. Il n’y avait plus que nous, nos corps en parfaite harmonie, nos respirations se mélangeant, nos mouvements frénétiques.

Les voisins semblaient nous accompagner, leurs gémissements devenant une bande-son pour notre propre danse. Et quand enfin, l’orgasme nous submergea, ce fut une véritable explosion. Nos cris se mêlèrent aux leurs, résonnant dans tout le chalet comme une symphonie de plaisir partagé.

Nous restâmes ainsi, haletants, épuisés, mais profondément satisfaits. Adrien caressa doucement ma joue, un sourire amusé sur les lèvres.

« Je crois qu’on leur a volé la vedette. »

Je ris, enfouissant mon visage contre son torse. Les vacances au ski venaient de prendre une tournure bien plus… amusante !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *