Ange ou démon?
La nuit d’Halloween s’était transformée en un festival de tentation. Dans cette grande maison où seuls les invités les plus coquins avaient été conviés, l’atmosphère était lourdement chargée de désir. Tous les regards étaient rivés sur un homme, torse nu, habillé en Diable. Ses muscles bien dessinés étaient mis en valeur par une simple ceinture en cuir, laissant ses intentions claires, et sa peau semblait brûler sous l’éclairage rougeâtre. Son sourire carnassier attirait l’attention de ceux qui osaient le croiser.
Mais c’est quand elle fit son apparition que l’air devint encore plus électrique. Elle était l’Ange de la soirée, mais rien dans son allure ne trahissait l’innocence. Son costume révélait plus qu’il ne cachait — une robe si fine qu’elle laissait deviner les courbes délicates de son corps. Ses ailes blanches contrastaient avec la profondeur de ses yeux, sombres et provocateurs. Chaque mouvement de ses hanches ondulait sous sa petite jupe, et ses seins, à peine recouverts, semblaient prêts à défier la gravité.
Le Diable l’avait repérée immédiatement. Il la scruta de haut en bas avec une lueur d’envie brute dans le regard. Elle le remarqua, et leur connexion se fit immédiatement, comme deux prédateurs se reconnaissant dans une jungle.
Elle s’approcha de lui, ses lèvres peintes d’un rouge provocateur esquissant un sourire. Sans dire un mot, elle se plaça si près que leurs corps se frôlèrent à peine. « On m’a dit que le Diable pouvait m’offrir tout ce dont je rêve… » souffla-t-elle, sa voix à peine audible, mais pleine de promesses.
Il répondit en glissant une main autour de sa taille, la tirant contre lui avec fermeté, leurs corps brûlants l’un contre l’autre. « Si tu viens jouer avec moi, Ange, » murmura-t-il en caressant lentement ses hanches, « tu risques de ne plus jamais vouloir repartir. »
« Montre-moi, » répondit-elle, un défi dans la voix, ses mains se posant sur son torse chaud, ses ongles traçant des lignes invisibles qui le firent frissonner.
D’un geste rapide, il l’entraîna vers une pièce reculée, loin des regards curieux, et referma la porte derrière eux. À peine la porte fermée, il la plaqua contre le mur, ses lèvres se posant sur les siennes avec une faim animale. Leur baiser était tout sauf doux ; c’était un choc, un affrontement, une collision de désirs irrépressibles. Elle gémit contre sa bouche, ses mains agrippant ses cheveux alors qu’il mordillait son cou avec une envie possessive.
Sans attendre, il descendit ses mains le long de ses cuisses, relevant sa jupe pour découvrir la chaleur de son intimité. Elle n’avait rien en dessous, et il grogna d’envie en sentant sa peau nue contre lui. « Coquine, » murmura-t-il en appuyant ses doigts contre elle, la faisant haleter de surprise.
Elle le repoussa doucement, mais fermement, inversant les rôles pour un instant. « Ce soir, je suis l’Ange, mais je veux que tu te mettes à genoux, » dit-elle d’une voix douce mais autoritaire. Et, étonnamment, il obéit.
Elle s’approcha lentement, ses hanches se balançant avec une sensualité maîtrisée, puis s’assit sur le bord du lit. Elle écarta doucement ses jambes, l’invitant d’un regard plein de promesses. Le Diable, à genoux, n’attendit pas plus longtemps pour goûter à l’interdit. Ses lèvres se posèrent sur sa peau chaude, ses mains agrippant ses cuisses fermement alors qu’il la faisait trembler sous ses caresses habiles.
Elle gémit plus fort, se cambra, tirant ses cheveux en arrière tandis qu’il la dévorait avec une faim insatiable. Chaque mouvement de sa langue la rapprochait du point de rupture, et elle savait qu’elle ne pourrait pas résister longtemps. Elle agrippa ses épaules, le tirant vers elle avec une force surprenante. « Maintenant, Diable. Prends-moi. »
Il se redressa, son souffle court, et la fit pivoter avec un mélange de douceur et de brutalité. Ses mains glissèrent sur ses fesses nues, les caressant avant de la pénétrer d’un coup sec, profond, leur arrachant à tous deux un cri de plaisir. Elle s’agrippa à lui, son corps tremblant sous la puissance de ses mouvements, chaque poussée les emmenant plus près de la frénésie.
Leurs corps se mouvaient ensemble dans une danse intense, sauvage, où il n’y avait plus aucune retenue. Chaque gémissement, chaque soupir était un témoignage de leur passion débridée. L’Ange s’était laissé corrompre par le Diable, et ensemble, ils brûlaient dans les flammes de leur propre désir.
Cette nuit d’Halloween, l’Ange et le Diable ne firent plus qu’un, enivrés par le plaisir interdit, se consumant dans une étreinte qui leur ferait longtemps repenser à cette nuit brûlante.