Une relation des plus torrides 2

Osmose complète durant nos chauds moments, le plus brûlant restait à venir. Bien que cette relation ne fut pas du switch comme on peut le vivre habituellement, elle fut quand même la plus torride de toutes du moins par mon ressenti. Nous n’avions jamais élaboré de scénarios, nous n’en avions pas besoin et tout se fit de manière spontanée. Ce que nous faisions de manière improvisée devint plus tard des sortes de scénarios. Nous n’étions jusque là jamais rentrés dans des jeux de D/S. Un jour j’ai eu envie qu’elle me domine. Ce jour là il faisait chaud, j’étais en short et torse nu. D’elle même elle pris l’initiative de m’attacher les poignets au lit et me leva le short ainsi que le boxer. Elle se munit du martinet, l’agita et le fit claquer sur mon torse de façon menaçante sans pour autant me faire mal, et me dit  »Alors qu’est ce que tu fais quand tu es loin de moi? tu t’éclates pendant que je t’attends ». Sur le moment j’eus cru qu’elle voulait se venger de quelque chose et qu’elle allait vraiment me faire mal. J’avoue que j’ai un peu tremblé sur le coup, d’autant qu’elle avait des cotés jaloux et possessifs. Ne me faisant pas totalement confiance, elle voyait en moi un séducteur qui endormait les femmes avec de beaux discours. Allait elle me faire subir un interrogatoire et me torturer? Les poignets attachés au lit je n’aurais rien pu faire. Elle s’assit sur le lit en petite culotte. Elle approcha son visage du mien, je devins tout mielleux. Je relevais le buste, voulus l’embrasser et de suite elle se recula et lentement sure d’elle en prenant un air froid me fit signe non de la tête…Sensation hyper excitante pour moi de la sentir refuser ce que j’avais autant que je voulais avec elle en temps normal. Je la revois assise sur le lit en face moi, les yeux mi clos prendre un regard hautain et méprisant que je ne lui connaissais pas jusque là. Puis elle se mis une main entre les cuisses couvrant son sexe comme pour me montrer qu’elle m’en interdisait l’accès. Je commençais à bouillir. J’étais comme un chien affamé. Le martinet à la main elle s’en servit pour me chatouiller le corps avec les lanières, puis elle passa une main sur mon torse et mes mamelons puis sous mon bas ventre en frôlant ma verge et mes testicules tout en gardant son air détaché. Elle fit le tout très lentement, s’arrêta par moment en me regardant toujours du même air hautain. J’eus l’impression de me voir pitoyable dans son regard, ce qui fit encore plus monter ma tension. Puis. elle prit le vibromasseur, me l’introduisit dans l’anus. Tout en me pénétrant elle me caressa le périnée et le massa de ses doigts, chatouillant le dessous de mes testicules. Je ne pus faire autrement que basculer mes jambes en l’air Ma respiration devint de plus en plus haletante. Appuyant sur le bouton elle fit vibrer l’engin dans mon anus. Ensuite elle l’arrêta et le passa sur ma queue, Elle le fit vibrer à nouveau sur et sous la tête de mon gland, mon excitation fut à son comble quand elle le passa toujours vibrant sur un nerf de ma queue, J’eus cru que j’allai mourir de plaisir. Pour finir elle me masturba d’une main et de l’autre avec un doigt elle gratta la partie juste au dessous de la tête de mon gland au moment ou je jouissais tout en ayant volontairement ralenti le mouvement au moment propice. Ma jouissance fut tellement intense que je me mis à gémir comme pas possible lors de l’éjaculation. Durant ce moment là elle ne m’avait pas lâché du regard avec ses yeux qui pointaient les miens avec toujours ce même air froid qui semblait me dire  »tu me fais pitié’ ‘Je me sentais vraiment soumis à sa merci. Une fois mes liens enlevés et le tout terminé, je lui tombait littéralement dans les bras comme pour la remercier de ce grand moment. Avant de redevenir elle même elle garda un bon petit moment son air volontairement détaché comme pour me montrer que c’était elle qui avait le dessus à présent.

Ce que j’ai trouvé de plus excitant dans cette expérience fut de voir ma compagne pas du tout dominatrice à priori se transformer et me surprendre ainsi. D’autant que j’ai senti beaucoup de naturel, et un fort plaisir de son coté à me soumettre alors que dans notre relation je m’étais vu jusque là comme étant le pole dominant. C’était tellement inattendu de sa part, surtout qu’elle me fit angoisser au départ en se montrant menaçante. Étant très cérébral cela m’ouvra à plein d’autres fantasmes. Mon imagination ne voulant plus s’arrêter je me mis à penser à des tas de choses. Et si elle m’humiliait vraiment. J’imaginais plein de petits jeux et même faire participer une troisième personne. Une autre femme avec qui elle ferait l’amour devant moi qui ensuite deviendrait leur petite pute. J’imaginais aussi la voir se donner fougueusement à un autre homme sous mes yeux comme elle s’était donné à moi et me faire humilier par les deux. Et c’est là qu’un grand fantasme vint dans mes pensées. Quelques temps auparavant j’avais flashé, non pas sur une femme mais sur un gars ce qui pour une fois assez rare me mit face à une tendance bi que je n’avais et que je n’ai à ce jour jamais mise en pratique. Il s’agissait d’un bel Apollon asiatique ou eurasien très basané, grand, musclé mais pas massif et aux traits légèrement androgynes. C’était l’été, il était en débardeur. Discrètement je n’arrêtai pas de mater son corps. Je m’étais mis à fantasmer sur lui. Je me voyais l’amener à mon amie qui se serait éprise de lui autant qu’elle s’était éprise de moi, me réduisant à être leur soumis et larbin. Je me voyais rabaissé par les deux et les regarder faire l’amour intensément. Cela ne se fit pas mais je n’ai jamais perdu ce fantasme qui est assez semblable à ce qu’a décrit Leopold Von Sacher Masoch dans  »La vénus à la fourrure’ ‘ou il était question d’un beau grec. Bien que dans le roman il n’y avait pas de relations sexuelles entre le grec et le narrateur, on devinait quand même une attirance latente de la part du narrateur dans son regard admiratif teinté de désir caché. Je me suis toujours dit qu’un jour je devrais mettre ce fantasme en pratique. Pour ce qui est de la suite de la relation, elle a duré quelques mois. Sentimentalement elle fut très douloureuse. Mais si les douleurs se sont pour moi évaporées avec le temps il m’est resté quand même de sacrés et très bons souvenirs liés à cette relation particulièrement torride. J’ai connu pas mal d’expériences de domination et j’ai cherché à revivre la même avec d’autres partenaires mais ce fut un tord car on ne revit jamais la même chose plusieurs fois. Jamais je n’ai retrouvé cette même sensation. Il faut plutôt chercher à vivre autre chose et fort heureusement j’ai vécu d’autres choses et en revivrais encore que ce soit en D/S ou autres. Et c’est une des raisons pour lesquelles il faut savourer le plaisir du mieux que l’on peut au moment ou on le vit.